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OBJETS DÉCORATIFS

Épousant les lignes évasées d’un vaste cratère volcanique, les vases, les coupes, les photophores, ainsi que la carafe Caldera ont en effet été façonnés par les maîtres verriers de la manufacture Lalique à Wingen-sur-Moder, en Alsace. Dans les ateliers du verre froid, des heures durant, des mains expertes ont œuvré pour sabler, polir, satiner… Cette finition de haute précision a été exécutée selon une partition confidentielle, millimétrée en sept étapes. Une touche spéciale a été apportée à la carafe Caldera , dont le bouchon à multifacettes a été réalisé par injection du cristal en fusion. Résultat : le jeu de contrastes est volcanique, et les effets de lumière éruptifs au creux du motif sont sublimes. Inspiré par le mouvement des plaques tectoniques et les failles telluriques, les vases Magnitude rayonnent avec une élégance caractéristique de la Maison au sein de la collection Terramineral . Pour figer l’impression d’une roche éclatée, les artisans de la manufacture ont pressé le cristal en fusion dans un moule. Dans les ateliers du verre froid, les vases et la bougie Minéral – dont la fragrance unique mêle des notes boisées, cuirées et minérales – ont fait l’objet d’une attention minutieuse pour sublimer chaque sillon. À l’œil, chaque rayon de lumière qui perce le cristal dessine un contraste intense. Grâce à un savoir-faire inédit, une édition limitée à 45 exemplaires du vase Magnitude se pare de 250 feuilles d’or 22 carats, déposées une à une au pinceau, au creux des précieuses failles. Avec une patience infinie, les artisans ont suivi seize étapes, de la préparation de la pièce à l’application d’un vernis de protection : au total, 45 heures de travail pour produire un trésor.

Au sein de ce paysage vivant, la faune a naturellement pris sa place. Juché sur un promontoire rocheux, doté d’une peau incolore ou teintée du bleu Persépolis, le bouquetin domine ce décor Lalique. Tandis que l’éléphanteau, prince des étendues sauvages, laisse après un bain de boue sa peau sécher au soleil. Cette sagesse instinctive permet à l’animal de se rafraîchir et de se protéger. C’est l’un des rituels éternels que porte encore la Terre.

« J’AI CULTIVÉ LES FAILLES DE LA TERRE ET J’AI CREUSÉ SA RUGOSITÉ LUMINEUSE. LA TERRE PORTE UNE MÉMOIRE, UNE BEAUTÉ FRAGILE, FAÇONNÉE PAR LE SOUFFLE DES ÉLÉMENTS ET SCULPTÉE PAR LE RUISSELLEMENT DE L’EAU, D’OÙ RENAÎTRA LA VIE. » MARC LARMINAUX

©Fabien Voileau

© Hubert de Castelbajac

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