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Ce rôle majeur du verre dans l’architecture, René Lalique l’avait pressenti depuis bien longtemps déjà. Dès le tournant du siècle, il contribue à l’aménagement d’hôtels particuliers, dont celui cours Albert-I er qu’il a fait construire pour son compte à partir de 1902. Rapidement, il est sollicité pour la décoration de boutiques, parmi lesquelles celle du parfumeur François Coty, à New York, en 1912. Pour lui, il imagine verrières, portes, panneaux décoratifs, lustres, appliques, miroirs et même tapisseries. Des fontaines voient également le jour, comme celles du rond-point des Champs-Elysées au début des années 1930 – une commande publique qui atteste de la renommée de René Lalique. Son talent protéiforme transparait d’ailleurs à travers la diversité et le nombre de ses créations pour l’Exposition des arts décoratifs et industriels modernes de 1925. Le centenaire de cet événement emblématique, témoin d’un renouveau stylistique majeur, sera l’occasion pour le musée Lalique de mettre en valeur le goût de René Lalique pour l’architecture et la décoration d’intérieur, dans la richesse de ses inspirations et la pluralité de ses formes.

LE VERRE, MATIÈRE BRILLANTE OU DISCRÈTE, SOLIDE ET COMPLAISANTE, QUI SE PRÊTE À DES COMBINAISONS UTILITAIRES OU ORNEMENTALES QUASI INFINIES.

De haut en bas : Panneau Jet d’eau , modèle créé en 1925, musée Lalique - Dépôt Shai Bandmann et Ronald Ooi © Studio Y. Langlois Panneau Le verrier , modèle créé en 1925, musée Lalique - Dépôt privé © Studio Y. Langlois

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